Accident de la route, mauvais traitement, communication parentale effrayante ou incompréhensible, harcèlement scolaire, annonce d’une maladie, deuil, violences physiques, psychologiques et/ou sexuelles, réfugié de guerre, etc. sont tout autant de problématiques pouvant être à l’origine d’un Trouble de Stress Post-Traumatique et des tendances dissociatives chez l’enfant et l’adolescent.
L’enfance est une période à risque. En effet, la très grosse majorité des évènements traumatiques ont lieu avant 20 ans. La survie des nourrissons et enfants dépend exclusivement des adultes dont ils sont dépendants. Attention à la fausse croyance qui dit que les enfants ne peuvent pas être traumatisés du fait de leur immaturité neuronale et de leur capacité à oublier. C’est faux !
Rappelons que la dissociation est envisagée comme un déficit d’intégration entre le sensoriel (ce que je vois, sens, entends, touche, goûte), l’émotionnel (ce que je ressens) et le cognitif (ce que je comprends). Pour les raisons expliquées dans l’onglet « Qu’est-ce que la dissociation ? », le cerveau n’est pas en capacité d’intégrer ces 3 domaines d’informations. Ce déficit entraîne une large variété de symptômes que les enfants peuvent exprimer différemment selon leur âge.
Vous retrouvez les symptômes suivants sur le site www.mémoiretraumatique.org
Les symptômes sur le devant de la scène sont :
Les symptômes sur le devant de la scène sont :
Les symptômes sur le devant de la scène sont :
Le Dr. Van Der Kolk propose le diagnostic pédiatrique de « trauma développemental » afin de souligner les nombreuses conséquences somatiques, relationnelles et affectives qu’ont les violences prolongées sur les enfants.
La dissociation chez l’enfant et l’adolescent se différencie de la dissociation adulte par sa caractéristique développementale et malléable. En effet, le cerveau n’arrive à maturation qu’à l’âge de 25 ans ou plus. Ainsi toute thérapie qui stimule, intègre et réorganise les connexions neuronales est bénéfique.
Tout comme chez l’adulte, un mauvais diagnostic de psychose, un traitement médicamenteux inadapté et une hospitalisation risqueraient d’aggraver les troubles.
Demandez l’avis auprès d’un professionnel formé, voir de plusieurs.
Les enfants rapportent rarement directement leurs symptômes, ce qui rend le diagnostic difficile. De plus ces symptômes s’entremêlent aux troubles anxio-dépressif, tdah, trouble du comportement, etc. qui sont eux plus en « surface » (plus visibles) et surtout plus connus. Le diagnostic de TSPT est donc difficile à repérer.