ICV ADULTE

Il arrive que nous sachions (cerveau gauche) qu’un évènement est passé mais que notre corps ne le ressente pas comme tel (cerveau droit). Par exemple à l’évocation d’un sujet la mâchoire se crispe, la colère monte, le ventre se noue, etc. A l’inverse nous pouvons être comme anesthésié à l’évocation de certains souvenirs, ou nous évitons d’y repenser volontairement. Ces petits signes corporels, parfois très discrets, nous montrent que le corps n’a pas digéré l’évènement et continue d’en souffrir.

L’ICV permet la réorganisation neuronale du cerveau en relançant le travail inter-hémisphère et en montrant au corps que le temps a passé, que les évènements douloureux sont terminés. 

Son principe ? Les neurosciences nous ont montré qu’imaginer une action active les mêmes zones cérébrales que le fait de la réaliser. De même, repenser à un souvenir réactive les neurones qui l’ont enregistré. Si le souvenir a été correctement enregistré (digéré) et donc connecté aux autres souvenirs qui lui ont fait suite, le cerveau saura que ce souvenir est ancien. En revanche, si le souvenir n’a pas été correctement enregistré et relié aux événements de vie suivants, il s’activera seul, comme s’il s’agissait encore du présent. D’où les réactions corporelles (conscientes et/ou inconscientes) que l’on peut remarquer à l’évocation d’un souvenir difficile.

Comment ? On utilise une liste de souvenirs chronologiques pour réactiver volontairement les souvenirs et les connecter immédiatement aux souvenirs suivant.

Point de départ :

Objectif :

Recommander pour : les difficultés relationnels, les troubles anxio-dépressifs, les addictions, le burn out, les « syndromes post-traumatique » (suite à des violences psychologiques / physiques / sexuelles), les troubles dissociatifs

Thérapie basée sur la théorie de la dissociation structurelle et de la personnalité (TDSP)

La thérapie comprend trois grandes phases de traitement :

Stabilisation : diminuer les symptômes générant fatigue et souffrance, apprendre à réguler soi-même ses émotions et ses sensations physiques, psychoéducation, notamment à l’aide d’exercices basés sur la relaxation et la méditation de pleine conscience

D’après Van der Kolk, expert mondial du trauma et de la dissociation, notre cerveau a besoin de 4 choses pour se remettre d’un fait marquant :

  1. Parvenir à se calmer et à se concentrer
  2. Maintenir ce calme lorsqu’il est intrusé par des images, pensées, sensations physiques, sons, etc. remémorant le passé
  3. Se sentir pleinement vivant dans le présent et en relation avec les autres
  4. Ne pas avoir à garder de secret à notre propre égard

Une partie de mon travail en séance consiste à vous aider à développer ces 4 points.

Apaiser les souvenirs douloureux : travail en imagerie mentale permettant la réintégration des informations contenues en mémoire traumatique dans la mémoire autobiographique

Consolidation : de ce qui a été travaillé dans les étapes précédentes, renforcement des capacités de stabilisation de sa vie quotidienne et de ses relations

Recommander pour : les “syndromes post-traumatique” (suite à des violences psychologiques / physiques / sexuelles) et les troubles dissociatifs